-
- Espace partenaires
- Proposer un logiciel
-
- Qui somme-nous ?
- Mentions légales
-
- Contact
- Nous écrire

La conférence de Fortinet tenue par Guillaume Lovet sur le thème « virus biologiques et virus informatiques : comparaison et scénarios d’attaque » ne sera pas passée inaperçue, du moins pas pour le journaliste hollandais Loek Essers qui en a tiré un compte rendu contesté. La conférence portait sur les similitudes existantes entre les virus informatiques, se répliquant eux-mêmes et les virus biologiques, qui peuvent infecter de plusieurs façons les systèmes vivants.
Tous les points communs ont ainsi été exposés : schéma de réplication, mutation (comme pour la grippe et Koobface) et structure. En fait, le véritable danger réside dans la perméabilisation de la frontière qui sépare l’homme de la machine. Il ne serait pas inconcevable de créer un code malveillant, puis de l’ « adapter » afin qu’il devienne viable dans un système vivant voire humain. A mesure où la cybernétique avance et où il sera bientôt possible de synthétiser des organismes tels des bactéries, l’éventualité d’une épidémie d’un virus transgenre ne pourra plus être écartée. Plus effrayant encore, le macrovirus transgenre pourra être élaboré de telle manière à le rendre redoutable, voire constituer une arme de destruction massive.
Bon, tout cela reste très extrapolé et peu plausible dans l’état actuel des choses, mais le sujet a déjà inspiré les auteurs de science-fiction depuis fort longtemps, et rejoint les peurs liées à la nanotechnologie. La véritable question est : Devrons nous installer des antivirus sur nous-mêmes ? Ah oui ils existent déjà, ce sont les vaccins.
Source: PCWorld