Les idées reçues de la sécurité informatique

GData : Casseur de mythes

Selon l’éditeur allemand, 11 mythes sur la sécurité informatique subsistent. Pour réaliser l’étude qui allait mettre en lumière ces idées reçues, onze affirmations ont été soumises au panel d’internautes, à eux d’affirmer ou d’infirmer ces affirmations, toutes erronées. Une des premières conclusions de l’enquête est qu’à 93%, les utilisateurs pensent que les malwares provoquent une modification du comportement de l’ordinateur. C’est bien évidemment faux, car la majorité des virus ou spywares agissent insidieusement.

La deuxième légende s’intéresse aux fameux antivirus gratuits, et montre que les utilisateurs pensent que ces produits proposent les mêmes services que les payants, à 83%. Encore une fois, il est bon de rappeler que les antivirus gratuits ne possèdent que des fonctions limitées, souvent à la protection antivirale pure.

Enfin, l’étude démontre que les utilisateurs pensent à plus de 54% que le premier mode de propagation des malwares reste le courrier électronique. Si cette tendance semble s’inverser, on peut tout de même s’apercevoir que cette croyance a la vie dure, sachant que ce vecteur était surtout actif au début des années 2 000. Rappelons à ce propos que ce sont les liens des sites internet contaminés qui s’avèrent être les plus dangereux…

Des idées reçues tenaces sur les virus

Les internautes sollicités sont néanmoins conscients des risques encourus et réalisent que la simple navigation sur des sites infectés peut contaminer leur machine (les Drive-by-Infection). Cette méthode supplante d’ailleurs celle qui consiste à infecter des fichiers et à les partager via les réseaux Peer to Peer. Ils sont également au fait que les sites pornographiques ne sont pas plus dangereux que des sites communs, qui risquent potentiellement de contenir du code dangereux.

L’étude montre globalement que les questions d’âge n’influent pas lourdement sur les résultats, même si les plus jeunes semblent plus au fait sur certaines questions, mais pas toutes. Géographiquement, les résultats corroborent ceux de la première partie du sondage, à savoir que les français pensent que les antivirus sont au même niveau, qu’ils soient payants ou gratuits, et qu’ils utilisent donc en priorité ces derniers.