Le modèle économique des antivirus gratuits

Avec 80% de parts de marché en France, les antivirus gratuits sont les antivirus les plus utilisés.

Les possesseurs de PC équipés d’un antivirus gratuit, type Avast !, Avira, Panda ou AVG utilisent légitimement un programme apportant une protection antivirale, sans autre fioriture. Même si cela ne suffit plus à l’heure actuelle et qu’il faut étoffer sa protection afin de circonscrire toute attaque éventuelle, le marché français ne risque pas d’évoluer durant ces prochaine années.

Mais comment font les éditeurs pour dégager des bénéfices d’un produit gratuit ?

L’immense popularité de ces logiciels est bien entendue due à sa gratuité. Or les éditeurs savent bien qu’en occupant le terrain, ils pourront espérer vendre des logiciels, même à un faible pourcentage, à leurs utilisateurs et ainsi gonfler leur chiffre d’affaire. Avast ! par exemple fonctionne sur ce système : avec près de 17 millions d’utilisateurs en France, ils bénéficient d’une base non négligeable de clients potentiels.

Le jour où ils devront passer à une solution payante pour une simple question d’efficacité, ils auront déjà un logiciel installé, en connaissant l’interface et les forces et faiblesses du programme. Cette source de revenus seule suffit pourtant à peine à assurer la croissance d’un éditeur. Certains développent des partenariats publicitaires (vente liée, vente d’espace…), des partenariats technologiques (les moteurs antivirus sont vendus pour d’autres logiciels) ou promotionnels (des sociétés utilisent certains moteurs et diffusent l’installeur à leur partenaires ou visiteurs).

Le marché florissant des antivirus gratuits n’est pas prêt de s’arrêter, mais en fin de compte ceux-ci ne le sont pas réellement...