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Les analogies peuvent vous paraitre capillotractées, mais le choix d’un antivirus peut ressembler par bien des aspects à l’élection d’un candidat. Les points communs sont évidents : Ils ne durent que le temps d’un court mandat, ils sont élus sur des promesses et réélus sur leurs performances et proposent tous de révolutionner la vie de leurs électeurs.
Cela n’est pas un hasard si la thématique sécuritaire est souvent abordée en premier. Après tout, il est normal de se sentir protégé et néanmoins libre de ses mouvements. Quels sont les antivirus qui misent sur la peur et le doute pour promouvoir leurs produits ? Il fut un temps où Norton et Kaspersky étaient les champions en la matière. Maintenant, rares sont les candidats à trop vouloir jouer avec les nerfs des utilisateurs de ce type de logiciel. Il ne reste que TrendMicro pour utiliser cette ficelle, avec son Chabal effrayé. En revanche, la peine de mort des virus elle est toujours là et n’est pas prête d’être abrogée, mais pour le coup personne ne s’en plaindra.
L’immigration elle est un sujet délicat et complétement à propos chez les antivirus, puisque la plupart des malwares proviennent de pays étrangers. Eh oui, le malware est un produit d’importation, surtout d’origine russe, chinoise ou américaine. La peur de l’étranger n’est pas pour autant utilisée, puisque peu importe son origine, un bon malware et un malware mort ! Voilà qui règle la question. De même, inutile de chercher un antivirus français, la production locale est pour le moins faible…à moins que l’on se tourne vers Intego, qui propose des antivirus pour Mac ! Un petit candidat donc, mais pour qui la tendance est à la hausse.
La valeur travail a constitué cette année le cœur de la campagne électorale, tous les candidats montrant leur attachement aux ouvriers et à la classe moyenne, qui prend de plein fouet les retombées de la crise mais qui constitue pourtant l’électorat de base. Pour les antivirus, difficile de nier la crise actuelle : recrudescence des malwares, de leur source, des systèmes auxquels ils s’attaquent…bref les antivirus ont intérêt à redoubler d’efforts ! Alors on peut distinguer deux sortes de produits : ceux qui en font plus pour éliminer plus (Gdata et ses deux moteurs par exemple) et ceux qui ne font que le minimum mais n’embêtent personne (Eset…).
En tout état de cause, on attend de tous les produits la même action, mais pas forcément que cela se voit…Les deux avis sont tranchés : D’un côté nous avons les adeptes du service minimum, gratuit et sans excès de zèle, de l’autre nous avons ceux qui préfèrent la liberté de payer pour un service de qualité souvent supérieure et très combative. Bref, entre le fonctionnaire et le salarié, chacun verra midi à sa porte.
Il existe bien entendu d’autres analogies, on pourrait même dresser une liste de correspondance des candidats et des antivirus. Ce que nous ne ferons pas, nous doutons que certains éditeurs apprécient d’être associés à certains candidats. Mais une couleur politique peut être appliquée et selon son obédience, on peut trouver un antivirus qui corresponde à la fois à ses besoins et ses idées.