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Conçus à la base comme de simples lignes de code destinés à démonter son habilité de programmeur, les virus comme nous les entendons maintenant n’ont plus rien à voir avec ces programmes malicieux, qui n’avaient qu’un but innocent ou publicitaire, comme le fameux « Brain », qui a d’ailleurs fêté son 25èmeanniversaire cette année après sa première diffusion. Un quart de siècle plus tard, les virus ont causé des dégâts incroyables, non en terme de pertes matérielles ou financières, mais plutôt en terme de paranoïa. A la moindre évocation du mot virus, la réaction est spontanée et sans équivoque : c’est le mal informatique du siècle et il suffit d’allumer son ordinateur et de se connecter à Internet pour être infecté…Si la réalité est beaucoup moins noire et si le virus n’est en soi qu’un vecteur, le mal est fait et dorénavant si en hiver on ne sort plus sans écharpe, on n’allume plus son ordinateur sans antivirus. Toutefois, en 2011 et bientôt en 2012, les virus ne sont qu’une entité parmi d’autres dans le vocabulaire informatique. Les évolutions du code et la « malwarization » des virus ont abouti en quelque sorte à une problématique constante, celle de la protection permanente des postes de travail et de l’utilisateur.
Maintenant, les virus font partie intégrante de l’écosystème informatique, qu’ils soient destinés à perturber un système ou à engranger des centaines de Méga-Octets de données personnelles et confidentielles. Si l’ingénieur hautement qualifié a fait place au bidouilleur, les méthodes ont changé et les programmes malveillants sont devenus de plus en plus élaborés, remplissant un cahier des charges bien établi. Il n’y a qu’à voir le fossé séparant Duqu et les virus fabriqués à la sauvette à partir d’un générateur. Le but n’est certes pas le même et l’on s’aperçoit que le malware « populaire » est un malware destiné soit à perturber gratuitement un système, soit à transformer un PC en PC Zombie pour nourrir un botnet. Les virus évolués remplacent dorénavant les espions, fantasmés dans la littérature et au cinéma en séducteurs suréquipés, bien éloignés de la réalité. Une fois implantés, il est difficile de les déloger et ils risquent de fournir plus de renseignement que n’importe quelle personne infiltrée. On parle dorénavant d’intelligence informatique, de cyber-défense et de virus destinés à infiltrer des milieux industriels, des usines d’armement ou des centrales nucléaires…