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Ces chiffres, énoncés par le président, n’ont à priori aucune source officielle. D’ailleurs il est difficile de vérifier les statistiques de la commission qui n’a pour l’instant émis que très peu de rapports officiels et dont les Labs travaillent essentiellement sur les secteurs et les écosystèmes. Si d’ailleurs un lecteur peut expliquer ce chiffre, autrement que par la hausse de 35% des internautes français qui utilisent dorénavant le téléchargement direct, nous sommes preneurs. Dans tous les cas, il est encore trop tôt pour que les ayants droits bénéficient d’une telle réussite. En revanche, c’est le moment idéal pour lancer une campagne et passer à une nouvelle phase, celle qui vise à bloquer les sites de streaming et à procéder au filtrage des transmissions de données, le blocage des sites de téléchargement direct étant déjà inscrit dans les textes.
Si la propagation de ce mode de visualisation de contenu depuis 3 ans est indéniable, elle est avant tout liée au développement du haut débit et de l’augmentation du nombre de foyers connectés à Internet. Rappelons aussi que le streaming est surtout utilisé pour la diffusion de vidéos, dans des sites comme DailyMotion ou Youtube. Il est donc difficile de mettre en place une législation efficace pour contrer le streaming illégal tant la diffusion de vidéo est entrée dans les mœurs. Et il existe également une différence entre l’acte de représentation et l’acte de consultation, qui risque d’alourdir encore le débat. Bref, la mise en œuvre de la répression ne sera pas facile et certainement pas rapide. Dans tous les cas, il est impératif de ne pas contrevenir à la loi et s’en tenir au téléchargement légal, qui rappelons-le est le meilleur moyen de financer la création, qu’elle soit musicale, audiovisuelle…ou logicielle.