-
- Espace partenaires
- Proposer un logiciel
-
- Qui somme-nous ?
- Mentions légales
-
- Contact
- Nous écrire

Annoncé par le FBI depuis son site puis relayé par la presse belge et Gdata en France, les conséquences de l’opération Ghost Click et l’arrêt des serveurs des pirates pourraient empêcher la navigation sur Internet de plusieurs millions d’utilisateurs.
En novembre 2011, le FBI a arrêté 6 estoniens responsables de la diffusion du cheval de Troie DNSchanger, un malware capable de modifier le DNS d’un ordinateur. Qu’est-ce qu’un DNS ? Il s’agit d’un service qui transforme le nom de domaine d’un site (google.com) par un IP (66.249.64.0), lisible par les autres ordinateurs. Ce DNS est configuré automatiquement lorsque vous vous connectez à un accès Internet, mais il est possible de le modifier, pour différentes raisons (rapidité, sécurité…).
En mettant fin aux exactions de ce groupe, le FBI a aussi mis la main sur les serveurs utilisés pour « router » (diriger) les connexions vers des sites frauduleux, empêcher l’envoi d’emails ou investir les ordinateurs infectés.
Mais que se passera-t-il le 8 mars 2012 ? Eh bien ce jour-là le FBI coupera définitivement les serveurs encore en production, ce qui aura pour effet de paralyser toute navigation à partir des ordinateurs vérolés par DNSChanger. Ces serveurs sont actuellement configurés pour offrir une navigation normale, mais leur arrêt signifie qu’ils ne pourront plus rediriger les IP et donc permettre l’affichage des pages web. Le problème actuel est que si le malware DNSChanger est supprimé d’un système, le DNS n’a pas été modifié pour autant. Il faut donc le modifier de nouveau, en laissant la configuration s’effectuer automatiquement, soit en remplaçant le DNS par un autre.
Afin de vérifier si vous êtes infectés, plusieurs sites fournissent un outil de vérification en ligne. Pour le savoir, rendez-vous sur http://dns-ok.fr, site propulsé par le CERT-LEXSI, division du groupe LEXSI consacrée à la défense contre la cybercriminalité. Le même outil de vérification se trouve sur d’autres sites, dont celui du FBI.