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Kaspersky Lab ne se contente plus de faire des études sur les codes malveillants. Il réalise également des enquêtes sur le comportement des utilisateurs devant les menaces présentées par les différents types de virus du moment. Le géant de la sécurité numérique russe révèle alors que 12 % des entreprises de l’Hexagone se protègent avec un antivirus gratuit. Les études ont notamment été spécialement menées auprès des entreprises ayant au minimum 100 postes de travail. 820 informaticiens d’entreprises nord-américaines et européennes durant le mois de mars de cette année ont été enquêtés pour obtenir ces taux. Certes, le taux varie d’un pays à l’autre, mais Kaspersky Lab veut surtout attirer l’attention sur ce pourcentage
élevé rencontré en France. Les entreprises situées dans les autres pays ont recours à un antivirus gratuit, mais à un taux plus acceptable. En Royaume-Uni et en Espagne, on rencontre un taux de 3%. 2% des entreprises américaines et italiennes utilisent des antivirus gratuits contre 1% seulement en Allemagne.
Bien sûr avec tant de différence avec la moyenne, le taux français n’inspire pas vraiment confiance. Kaspersky Lab ne digère pas le fait que des licences gratuites soient accordées à des entreprises alors que logiquement elles sont spécialement réservées à un usage personnel, à la limite à de très petites entreprises. Ces firmes prennent un grand risque en sollicitant la protection d’un antivirus gratuit. La fiabilité de cette dernière reste à un niveau relativement bas pour concurrencer la performance des antivirus payants qui possèdent la base de signatures des toutes dernières menaces. En un mot, la protection optimale d’une société ne peut être garantie par un antivirus gratuit.
Un argument moins pondéreux profile également à l’horizon concernant les riches fonctionnalités des antivirus payants. Les professionnels devront, selon Kaspersky, se doter de ces logiciels de protection payants pour bénéficier d’une couverture complète sur tous leurs postes de travail. Mais les soucis de Kaspersky vont également à l’encontre des packages proposés par certains développeurs à l’instar de Microsoft qui intègre dans son Windows 8 une solution de sécurité antimalware en temps réel dénommé Windows Defender. En effet, cette situation peut avoir une répercussion importante sur la vente des logiciels antivirus payants. Toutefois, les utilisateurs pourront librement faire leurs choix du moment qu’une option de désactivation de Windows Defender est proposée par Redmond sur l’OS préinstallé.