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Avec 100 millions d’utilisateurs dans le monde, Avira fait partie des antivirus les plus utilisés et pas seulement en Europe. La particularité de ce produit est sa gratuité, du moins pour sa version d’entrée de gamme qui a été largement diffusée sur le web depuis son lancement. Son modèle économique est basé sur ce taux d’occupation : Plus le nombre de postes équipés est conséquent, plus les utilisateurs auront tendance à acheter une version plus évoluée.
C’est une tactique payante, qui fait d’ailleurs les beaux jours de ses concurrents comme Avast !, AVG ou Panda. En revanche, Avira propose depuis hier ses produits en version boîte, c'est-à-dire un logiciel gravé sur DVD et enrobé d’un emballage carton. Une action que l’éditeur qualifie de « pas en avant », signe d’une notoriété grandissante et le moyen de toucher un nouveau public.
Comme le marché de la sécurité ne ressemble pas vraiment au village des bisounours un jour de fête de la guimauve, Avira a décidé de se positionner avec une offre originale, à savoir un prix moins élevé-ce qui est laissé à l’appréciation de chacun-que ses concurrents et une modularité de licence originale, à savoir pour le même prix soit un abonnement d’un an pour deux postes ou un abonnement de deux ans pour un poste.
Ce qui paraît bizarre, c’est que cette stratégie va à l’encontre de celle appliquée habituellement : les éditeurs de logiciels sortent d’abord leurs produits dans la grande distribution physique, avant de présenter la gamme sur des supports de téléchargement. D’un point de vue commercial, il est sûr que la marque cherche à se positionner en frontal vis-à-vis des noms déjà bien installés sur le marché physique, dans un espoir d’augmenter sa notoriété. A l’heure où le public délaisse les produits en boite au profit du dématérialisé, cette décision peut s’avérer payante…si une panne d’internet paralyse la France pendant plusieurs mois.