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Russian Underground 101 nous informe donc des tarifs pratiqués par les marchands russes de produits numériques à vocation malveillante. On sait que les pays de l’Est représentent une terre promise pour les hackers, pirates et escrocs en tous genres mais la Russie tient le haut du podium à cause du laxisme-ou de l’inefficacité- des autorités. Diffusés sur des sites comme antichat.ru, zloy ou carding-cc.com, les malwares et services de hacking proposés rapportent des millions de dollars chaque année à leurs pourvoyeurs, une véritable économie parallèle qui engraisse les plus doués et oblige à redoubler de vigilance.
Vous souhaitez louer les services d’un spammeur ? Il vous en coutera 10$ pour l’envoi d’1 million d’emails. Vous préférez l’envoi de SMS ? Comptez entre 3 et 50 $ pour un envoi de 100 jusqu’à 10 000 textos. Vous souhaitez cibler des utilisateurs de Skype, Vkontakte ou Yandex ? C’est possible, des bases de données ou des outils sont vendus à partir de 1.30$. Vous connaissez peut-être Zeus, le malware « open source » qui a inondé la toile ? Retrouvez le à prix réduit. Vous souhaitez mettre à genoux un site ? On vous propose un service de DDOS pour une journée (de 30 à 70$), une heure (10$) ou plus, jusqu’à un mois (1 200$)…Et la liste s’étend également aux services d’ingénierie sociale, aux clés de licences, aux cartes bancaires frauduleuses et même au référencement « Black Hat » de sites.
L’exemple le plus parlant reste le « malware gendarmerie » qui agit encore en ce moment en France et partout en Europe. Ce ransomware utilise un « Windows blocker », dont un specimen, Windolocker, est vendu à partir de 10$. A ce prix, il est facile de devenir riche, du moins d’engranger rapidement de grosses sommes d’argent, à condition de tirer son épingle du jeu.