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Accessoire indispensable à tout adolescent qui se respecte, le smartphone est un espace d’intimité parfait pour vos enfants, qui pourront l’utiliser comme bon leur semble et aussi pour téléphoner, dans la limite de leurs forfaits. Des SMS en cours ? Check ! Du partage de vidéos et de photos ? Check ! Téléchargement d’applications en tous genres ? Check ! Et que croyez-vous qu’il va se passer exactement ? Eh oui, à un moment ou à un autre, vous allez vous rappeler de ce que vous faisiez à leur âge…Et là c’est le drame !
Heureusement, il existe pas mal d’applications qui vont vous permettre de prévenir toutes les dérives possibles. Citons par exemple Norton Online Family pour Android, qui est une application de surveillance et de contrôle parental, Kids Place conçu pour protéger les plus jeunes ou encore Appnotifier, qui vous informe de toute installation d’application sur votre smartphone. Evidemment, vous aurez pris soin de raccorder à votre compte utilisateur le smartphone et d’empêcher l’achat via le store avec votre carte de paiement…Et sous iOs ? Kaspersky Parental Control offre des services similaires, par exemple. Vous aurez pris soin auparavant d’expliquer la différence entre une application sérieuse et sure d’une application suspecte et potentiellement dangereuse…Comment les distinguer ? C’est simple, mais tout aussi simple de tomber dans le piège…D’ailleurs il n’y a pas longtemps des applications estampillée « Apple INC » comme GarageBand ont fait leur apparition sur le store. Evidemment elles étaient fausses et avaient pour but de soutirer de l’argent aux victimes. Le Bouncer d’Android n’est apparemment pas encore au point…
En revanche, ne tombez pas dans la psychose et évitez les applications espions qui enregistrent les conversations, localisent votre enfant via GPS et qui s’apparentent à une violation de la vie privée, même sous couvert de sécurité. Si votre enfant venait à le découvrir, il pourrait se lancer dans une carrière de pirate ou pire, devenir le prochain John McAfee !
Avec 30 millions de joueurs en France et un parc composé de consoles de salons, de consoles portables et des périphériques mobiles type tablettes ou smartphones, le marché du jeu vidéo dans l’hexagone connaît encore de beaux jours, malgré une baisse des ventes due à la fin de vie des machines (XBOX 360 et PS3) et du prix des jeux, plutôt rédhibitoire en période de crise. Toujours est-il que vos enfants (et vous-mêmes, il y a une chance sur 2 que vous jouiez au moins une fois par semaine) restent exposés aussi aux malversations sur les consoles. Le contrôle parental des consoles est activé ? Parfait ! On aurait tendance à l’oublier, mais les consoles next-gen peuvent aller sur Internet, sans autre barrière que celle de la morale. Arnaques, pornographie, réseaux sociaux mal fréquentés…Tout cela est accessible via la manette sans fil. De plus, des virus existent aussi pour consoles ! Ils sont moins connus mais se trouvent sur les roms de jeu hackés ou certaines applications et peuvent sans problème causer pas mal de dégâts, comme empêcher le démarrage…TrendMicro est d’ailleurs derrière l’antivirus de la PS3 et il va sans dire que les prochaines machines vont être de plus en plus sécurisées, certains jeux nécessitant une connexion permanente…
Le gros morceau ! Le passage à l’âge adulte en quelque sorte, du moins pour quelques proto-nerd qui n’attendent que ça pour commencer à développer leurs propres applis et devenir des experts dans leur domaine. Inutile d’insister sur la nécessité de posséder un antivirus, un pare-feu et tout le reste, nous le faisons à longueur de temps. En revanche, parlons plutôt des vecteurs d’infection, qui peuvent vous coûter plus qu’une simple cession de nettoyage aux mains du réparateur…
-La navigation : Prenons exemple avec le virus gendarmerie, ou Sacem, Hadopi…Ce trojan protéiforme bloque l’ordinateur et vous demande de payer plusieurs dizaines d’euros sous forme d’amendes afin de le délivrer. Les vecteurs d’infection ? Publicités détournées, logiciels vérolés, kits d’exploitation...Une seule solution, apprenez à vos enfants à ne pas télécharger ou à cliquer n’importe quoi. Indiquez-leur un seul site de confiance pour le téléchargement (vous savez lesquels) et les rudiments de la navigation sécurisée…
-Les réseaux sociaux : Autres vecteurs de malwares s’il en est, Facebook, Twitter et compagnie sont ultra fréquentés par vos ados en quête de popularité et de communautés à fréquenter. Les Beliebers, Directionners, LittleMonsters et Cabrelophiles (à vérifier) sont autant de victimes potentielles de scams et autres détournements et sont plus susceptibles de cliquer sur des messages affichant des vidéos ou une annonce tonitruante…Le résultat n’est pas forcément nuisible pour l’ordinateur, mais qui sait où mènent ce genre de liens…Ah oui je sais !
-Les périphériques externes : Votre enfant échange avec ses amis des clés Usb, des DVD et autres cartes flash ? Pensez à désactiver l’autorun de votre machine, rien n’est moins sûr que les éléments externes. Votre progéniture a tendance à échanger des fichiers piratés (jeux vidéo, films, séries…) dans la cour de récré ? Félicitations. Vous allez bientôt être l’heureux propriétaire d’une saleté. Evidemment, vos enfants diront que tout ça est sain…et que ce n’est pas de leur faute si leur ordi présente quelques dysfonctionnements…
La répression n’est pas la meilleure solution pour tout ce qui concerne l’informatique en général. Si vous avez la chance d’éduquer vos enfants sur l’utilisation de leurs machines, vous leur dégagez un horizon libéré de toute nuisance numérique.
N’oubliez pas de passer du temps à leur apprendre à naviguer correctement et intelligemment, installez leur une suite de sécurité et un contrôle parental pas trop permissif mais pas trop restrictif et relâchez les brides à chaque date anniversaire (et en fonction des résultats scolaires). Pourquoi ? Trop de répression mène à la rébellion et rapidement votre gamin pourrait se transformer en Kevin Mitnick…