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En Russie, le logiciel malveillant, connu sous le nom de malware, s’appuie sur un engrenage bien bâti dont les acteurs constituent un groupe restreint appelé les « start-up du malware » par l’éditeur Lookout qui est spécialisé dans le domaine de la sécurité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a publié un rapport lors de la conférence de DEF CON pour parler de ces malwares, mais aussi des SMS surtaxés.
En effet cette opération consiste à convaincre les utilisateurs de l’internet mobile à télécharger des applications malveillantes afin de se faire du profit en leur faisant payer de manière discrète des SMS surtaxés. Pour plus d’efficacité et de discrétion ces organisations cybercriminelles prennent toutes les dispositions nécessaires pour bien se couvrir en veillant à bien chiffrer les données pour ainsi limiter les risques.
La Russie constitue, aujourd’hui un exemple de pays ou cette fraude se fait avec une procédure bien maitrisée en plus d’une hiérarchisation qui abouti au développement de plateformes spécialement conçues pour ce type d’activité. Il existe ainsi des « Malwares Headquarters » où tous les outils indispensables se conçoivent pour la mise en marche et le développement des applications génératrices de ces SMS surtaxés visant surtout les périphériques Android.
Après ceux là, il y a aussi des bases dédiées à la personnalisation des applications malveillantes développées par des organisations intermédiaires qui vont se charger de les divulguer sur les sites web et les réseaux sociaux et publicitaires.
D’après une inspection effectuée par l’éditeur Lookout sur 250 000 comptes d’utilisateurs, il y a au moins 20% des services fournit pour les organisations qui font état de logiciels malicieux. Ces logiciels malicieux visent à encourager les utilisateurs d’internet mobiles à utiliser ces dites applications pour être facturés sur les SMS surtaxés. En chiffre, on parle de 700 à 12 000 dollars empochés par les instigateurs de cette fraude. Mais certains d’entre eux se font bien plus.