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Le terme « malware » s’associe souvent aux programmes indésirables que les utilisateurs rencontrent sur leurs terminaux informatiques. Cependant, il ne s’agirait en fait que d’une appellation générique qui comprendrait encore de nombreux types de programmes malveillants. Or, pour choisir le bon logiciel antivirus, il faudrait encore comprendre davantage ce monde de logiciels mal intentionnés nuisibles à notre système informatique.
Tirons les choses au clair, les spywares longuement parlés par les professionnels de la sécurité informatique concernent les programmes espions. Ce sont donc des malwares dédiés à l’espionnage de vos activités sur un ordinateur infecté. Mais ces logiciels malveillants se déclinent encore en deux grandes familles qui sont les keyloggers et les adwares. Les keyloggers sont les plus agressifs avec leurs mandats d’enregistrer toutes vos saisies sur le clavier pour ensuite les stocker, les crypter et les envoyer à un cyber espion situé à distance. Par contre, les adwares gênent tout simplement votre navigateur internet en essayant de vous conduire sur un site web spécifique dans le but de vous monter une publicité.
Les virus se confondent vite souvent avec la notion de malware alors qu’ils ne sont que des variantes de ce dernier. Capables de se dupliquer puis se propager à d’autres ordinateurs, les virus ont connu une période de croissance très alarmante. Ils pouvaient s’attaquer au secteur d’amorçage, au fichier, aux macros et à certains scripts. De nombreuses formes de virus ont déjà été interpelées par les célèbres éditeurs d’antivirus et progressivement, ces malwares commencent à perdre de vitesse pour laisser place à d’autres malwares plus menaçants que jamais.
Et les victimes des rootkits sont là pour témoigner de l’étendue des dégâts perpétrés par ces malwares. Très habiles et dotés de plusieurs fonctions, les rootkits s’offrent le privilège d’entrer sur votre ordinateur avec un compte « administrateur » sous Windows ou en « root » sous Unix/Linux. A cet effet, de nombreuses possibilités s’ouvrent à eux comme l’exploitation à distance de votre ordinateur.
Avec l’émergence des diverses solutions de sécurité numérique, les malwares de type vers se dégringolent vite. A l’origine, ces vers ou worm s’autoreproduisent pour nuire d’autres programmes. Des variantes sont recensées selon leurs modes de propagation. Les victimes peuvent être infectées par : courrier électronique, web, IRC, réseau et d’autres moyens de partage de fichiers. Les trojans ou les chevaux de Troie font partie de cette famille de malware avec leurs principes d’attaques identiques au célèbre cheval de Troie utilisé par Epéios pour vaincre Troie. Ces logiciels malveillants entrent donc légitimement sur votre ordinateur sans laisser planer le doute sur leurs natures virales. Ce n’est qu’une fois infiltrée que l’application malveillante se dévoile pour accomplir des objectifs spécifiques. Les portes dérobées, les droppers, les notificateurs et certains types de keyloggers seraient tous des facettes de trojans.
Avec une affiche aussi élargie des types de malwares, il faut s’attendre à des dizaines de milliers de malwares à travers le monde. Au moins, les utilisateurs sont avisés de leurs existences pour entreprendre des comportements visant à inhiber ces logiciels avec l’acquisition d’un logiciel antivirus fiable et performant.